Chevaquines, anguilles, palmistes, tangues sont en train de disparaître. Si vous voulez les protéger, n’achetez pas de produits braconnés et assurez-vous qu’ils proviennent d’une filière légale professionnelle. Les espèces sauvages doivent rester dans la nature, les prélever, c’est les condamner à disparaître.
La vigilance est de rigueur sur les prélèvements en milieux naturels et l’achat de produits braconnés.
- produits de rivière :
La vente de poissons et crevettes d'eau douce est interdite à La Réunion.
En coeur de parc, le non respect de la réglementation relative à la pêche en eau douce est passible d'une amende pouvant s'élever à 3 000 en cas de récidive, selon l'Article R331-68 2° du Code de l'environnement.
Seule est autorisée la pêche pour la consommation personnelle dans le cadre de l'arrêté préfectoral de pêche annuel (zones, périodes, méthodes, quantités, tailles...). Il est nécessaire de respecter les modalités fixées par cet arrêté.
La vente de bichiques est uniquement autorisée par les pêcheurs professionnels à jour de leurs obligations durant la période de pêche de septembre à février. Les amendes peuvent aller jusqu’à 75 000 euros en plus de la saisie du matériel et des captures.
En savoir plus : Voir l'article de la DEAL
- tangue :
La vente est interdite hors période de chasse. Une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros est encourue par les contrevenants.
- palmiste :
Le fait de couper ou d'enlever des espèces de choux palmistes protégées est passible, si l'on s'en réfère à l'article L415-3 du Code de l'environnement, de 3 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. Les peines sont doublées en cœur de parc national. Le matériel ayant servi à l'infraction peut également être saisi, véhicule compris.
Pour ces infractions l'acheteur encourt les même peines.
Joyeux réveillon à toutes et tous et merci de recourir aux filières légales péï pour vos repas de fêtes.