Au Maïdo se côtoient quelques espèces emblématiques de La Réunion, comme le lézard vert de Bourbon, le branle vert, le petit tamarin des hauts, le fleur jaune ou encore l’ambaville. Cependant, les incendies ont également favorisé l’expansion d’une espèce exotique particulièrement envahissante : l’ajonc d’Europe (Ulex europaeus).
D’ici 2026, dans le cadre du projet de restauration écologique EXPRIM porté par le Parc national de La Réunion, plusieurs techniques seront expérimentées pour restaurer ce milieu fragilisé :
• Plantation de 500 espèces indigènes afin de renforcer la couverture végétale et favoriser la biodiversité locale.
• Ensemencement dirigé d’espèces herbacées pour concurrencer l’ajonc d’Europe.
• Coupe et traitement des souches d’ajonc grâce à un protocole innovant utilisant de l’ail biologique (méthode Bonzail), associé au recouvrement par broyat de l’ajonc. Pour intensifier ces actions, une brigade de 6 agents supplémentaires vient d’être recrutée.
Par ailleurs, des chantiers participatifs de luttre contre les espèces invasives permettront au public de s’engager activement dans cette démarche tout en découvrant la richesse des paysages et de la flore réunionnaise.
Vers une méthode transposable ...
Tout au long de ce projet, un suivi précis des actions sera effectué à l’aide d’outils GPS de pointe, puis analysé par le Conservatoire Botanique National de Mascarin (CBNM). L’objectif de l'expérimentation est également de développer une méthode reproductible qui pourrait être appliquée à d’autres territoires confrontés à des problématiques similaires.
Ce projet est cofinancé par l'Union européenne dans le cadre du programme BESTLIFE 2030 et soutenu par la fondation Albioma.