Ce mardi 9 décembre, le Parc national de La Réunion, l'ARMEFLHOR, la SEDEAL et les élèves du BTS « Métiers du végétal » du Lycée agricole de Saint-Joseph ont uni leurs forces lors d’un chantier participatif de revalorisation de friche, dans le cadre du projet intégré de conservation et de restauration des milieux naturels.
Une initiative qui illustre la réussite d'un projet partenarial au service du territoire, qui rassemble institutions publiques, association, agriculteurs et établissement scolaire, pour imaginer une agriculture plus diversifiée, basée sur l’usage d’espèces endémiques et indigènes, et mieux adaptée aux réalités du territoire.
Tout au long de la journée, les participants ont planté des haies constituées d'espèces endémiques sur une parcelle de la SEDEAL. Le projet a pour but de remettre en gestion la parcelle, à la fois pour augmenter les surfaces pâturées et pour favoriser la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. L’objectif est clair : encourager la reprise d'une activité agricole durable, respectueuse des sols et de la biodiversité, sur cet espace en interface avec les milieux naturels.
Ce réseau de parcelles, développé dans le cadre du projet GAIAR REMINAT, en partenariat avec l'ARMEFLHOR, permet d’expérimenter la réhabilitation de friches via la mise en place de systèmes agroforestiers. Une démarche prometteuse qui vise à remettre en gestion des espaces d'interface par une agroforesterie donnant toute sa part aux espèces indigènes, dans un double objectif :
- Favoriser le développement d'activités agricoles sur ces zones jusqu'alors non valorisée
- Limiter la propagation des espèces exotiques envahissantes vers les milieux naturels
© Parc national de La Réunion
