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Retour sur un chantier de lutte contre l’Ajonc d'Europe en partenariat avec le Centre de Détention du Port

Charte
Dans le cadre du programme « impulse le changement » déployé depuis septembre 2023 au niveau de l’ULE du centre de détention du Port, les apprenants et porteurs du projet « En chemin vert la lib’air’té ! » ont eu l’occasion  vendredi 22 mars 2024 de participer à un chantier de lutte contre l'Ajonc d'Europe avec les agents du Parc national. Suite à l'incendie de novembre 2020 au Maïdo, de nombreux acteurs de l'environnement se mobilisent pour freiner la régénération de l'Ajonc d'Europe, espèce exotique fortement invasive sur le massif, espérant voir se réimplanter les espèces indigènes et endémiques naturellement présentes à cet endroit.  Nos remerciements à l’ensemble de l’équipe pénitentiaire du Port pour leur participation, la rédaction d'un texte et les illustrations qui suivent.
Les apprenants étaient accompagnés par deux enseignantes, le moniteur de sport, le surveillant d’atelier et l’équipe du Parc national
Les apprenants étaient accompagnés par deux enseignantes, le moniteur de sport, le surveillant d’atelier et l’équipe du Parc national © Centre de détention du Port
 Les participants se sont réunis au Maïdo pour lutter manuellement contre l'Ajonc d'Europe
Les participants se sont réunis au Maïdo pour lutter manuellement contre l'Ajonc d'Europe © Centre de détention du Port

Les apprenants et porteurs du projet « En chemin vert la lib’air’té ! » ont quatre grands objectifs tournés vers la transformation écologique :

• Travailler la réinsertion par le biais d’une problématique commune « dedans /dehors » : la gestion des déchets

• Faire évoluer les mentalités et le rapport à la surconsommation

• Diminuer la présence des rongeurs en détention et sur les sentiers de la Réunion

• Renforcer les valeurs écocitoyennes

 

L'équipe du Centre pénitentiaire a détaillé :

C’est donc très naturellement que nous avons répondu favorablement au chantier de lutte contre l’Ajonc d’Europe sur l’un des sommets montagneux de l’île de la Réunion : le MAÏDO.

Après un apport théorique très riche par l’équipe du Parc national expliquant l’apparition de l’île, son histoire, son patrimoine, ses mythes, la richesse de sa faune et sa flore justifiant la création du Parc, les apprenants ont ainsi été sensibilisés et formés à la bio sécurité pour préserver ces sites classés.

L’objectif était de lutter contre une espèce végétale invasive dénaturante, l’Ajonc d’Europe (par la coupe à la base, l’arrachage manuel des plantules, la coupe des rejets de souche) afin de permettre aux espèces indigènes et endémiques de se réimplanter.   Les apprenants de l’ULE ont également eu l’occasion de remplir la mission de porte-parole car le chantier a suscité le questionnement et l’intérêt des touristes présents sur le site. Une occasion d’échanger sur les valeurs écocitoyennes.  

L'opération a été accueillie avec enthousiasme par les participants et qui ont souligné l'intérêt de s'informer sur les plantes endémiques.