Les colonies de reproduction du Pétrel de Barau sont situées dans des zones très difficiles d’accès, localisées dans les plus hauts remparts de l’île. Cet oiseau marin est le seul, avec le Pétrel d’Hawaii, à nicher à une altitude aussi élevée.
Les pétrels ne font pas de nids mais creusent un terrier dans le sol meuble. Leur vol, spectaculaire, est fait de planés très près de la surface de l’eau, suivis de soudaines remontées perpendiculaires aux vagues. Ce qui leur a valu le nom créole de « Taille-Vent ».
Des oiseaux très fidèles
Chaque année, ils reviennent pour la période de reproduction au même terrier pour retrouver le même partenaire. Et ce, après avoir parcouru plusieurs milliers de kilomètres dans l’Océan Indien !
Cependant, les éclairages des villes leur rappelant le scintillement de la lumière sur la surface de l'eau, les jeunes pétrels s'échouent fréquemment lors de leur premier envol pour gagner l'océan. Leurs grandes ailes et leurs pattes palmées les empêchent de redécoller par leurs propres moyens ; ils sont alors vulnérables aux dangers de la vie urbaine et deviennent alors victimes d'animaux errants et de collisions (voitures, panneaux, poteaux électriques...).
Dans leur lieu de reproduction, ils sont également victime de la prédation par les chats et les rats.
Le Parc national coordonne un programme de conservation de cette espèce. Pour en savoir plus, consultez le site du Life+ Pétrels
Espèce endémique de notre île, cet oiseau marin est en danger d’extinction.